Les nouvelles attentes des élèves
Proposer un apprentissage adapté aux contraintes actuelles
Si le métier de professeur évolue donc naturellement, les élèves eux aussi évoluent. Afin de bien comprendre tous les enjeux notre métier, il est indispensable de connaitre parfaitement les attentes et les besoins de la clientèle. C’est pourquoi, nous abordons la notion de « client » pour un élève. Si certain trouve le terme inadapté ou « choquant » de qualifier un élève de client, c’est qu’il faut bien comprendre qu’une personne qui paie pour un service, tel un cours de musique, rentre bien dans cette définition même de « client ». Et comme toute personne qui paie pour un service, elle est en droit et bien souvent « exige » un service de qualité, à la hauteur de ce qu’elle paie.
Cette notion de relation commerciale est très importante dans une approche moderne du métier de professeur de musique car elle permet de bien appréhender les exigences et la rigueur de celui-ci.
Cela ne veut pas dire « être au service de l’élève » ou le laisser décider du programme du cours mais bien de proposer une formation efficace et cohérente.
La musique est une pratique culturelle et artistique. C’est-à-dire que pour la majorité des personnes pratiquant un instrument dans le monde considère cette activité comme étant une activité de loisir destinée avant tout à apporter bien être et enrichissement personnel.
Faible est le pourcentage de gens apprenant à jouer en vue d’une professionnalisation où donc là, les attentes sont différentes.
Pour bien comprendre ce qui pousse quelqu’un à apprendre un instrument et ce qu’il le motive, il faut se souvenir de ces propres motivations personnelles au départ de l’aventure avec l’instrument.
Bien que certain discours au sein des institutions publiques comme les conservatoires et certaines écoles de musiques, tentent à démontrer que l’apprentissage ne doit pas être basé sur le plaisir de jouer, il nous semble par expérience au contraire, indispensable d’inclure cette donnée de «plaisir » au centre même de la pratique. Il est totalement illusoire de penser qu’en 2021, tous les apprentis musiciens ont le temps et l’envie et de passer une heure par jour à faire du métronome, du solfège et de jouer encore derrière. Si cela peut s’arriver possible dans le cas de musicien très motivés ou visant une professionnalisation, certainement pas pour des amateurs. C’est bien là tout le problème qu’on les institutions publiques à proposer un service en phase avec la réalité d’aujourd’hui. Nous sommes bien conscients que les contraintes modernes (emplois du temps surchargés, pouvoir d’achat, tentations de distractions multiples, besoins de résultats à court termes) nous amènes à remettre en question une philosophie d’apprentissage de la musique écrite depuis des décennies voir des siècles.
Lorsque l’on observe un musicien ou un sportif typiquement, maitre de son art, exercer sa discipline, cela semble toujours très facile. Que ce soit avec un pianiste virtuose ou un athlète au JO, la beauté du geste et la facilité avec l’exerce l’acteur donne une impression d’accessibilité immédiate au spectateur, c’est toujours simple quand on voit les autres faire et c’est lorsqu’on se met à pratiquer soi-même que l’on se rend compte du chemin à parcourir pour arriver à un certain niveau. La musique n’échappe pas à cette règle, bien au contraire.
C’est sur ce constat que doit s’orienter la pédagogie d’enseignement de Music Factory :
Proposer un apprentissage adapté aux contraintes actuelles
Bien entendu, toutes les formations et les outils pédagogiques mis en place par Music Factory seront tournés afin de répondre à ces problématiques. C’est là qu’intervient notamment tout le savoir-faire de Music Factory.
C’est la base de notre philosophie que de placer l’élève au cœur du processus et que de l’inclure dans les choix du programme, on parlera ainsi chez Music Factory de cours interactifs au sens propre du terme.